mardi 8 mai 2018

Soeurs - Bernard Minier

Après un détour dans les policiers plutôt détente, on repart dans le thriller.

Comme ma passion pour ce genre est assez nouvelle, j'ai un grand avantage, j'ai tout à découvrir ! Et lorsque l'on lit beaucoup, c'est vraiment un sentiment agréable, se dire que tout est possible.

Bernard Minier, je connaissais de nom, je vis avec un dingue de polars et thrillers, j'en voyais donc souvent passé à la maison. j'avais un peu regardé l’adaptation faite à la télévision de Glacé, mais je ne m'y étais pas vraiment intéressé. J'avais l'impression que ce n'était pas pour moi.

Et puis j'ai entendu parler du dernier sorti en avril 2018, Soeurs. en lisant le résumé, j'ai tout de suite été captivée, si bien que j'ai tournée les 480 pages en 48 heures, enfin façon de parler puisque je lis sur liseuse.

4ème de couverture

Pauvres âmes déchues.
Il a fallu que je vous tue…


Mai 1993. Deux sœurs, Alice, 20 ans, et Ambre, 21 ans, sont retrouvées mortes en bordure de Garonne. Vêtues de robes de communiantes, elles se font face, attachées à deux troncs d’arbres.

Le jeune Martin Servaz, qui vient d’intégrer la PJ de Toulouse, participe à sa première enquête. Très vite, il s’intéresse à Erik Lang, célèbre auteur de romans policiers à l’œuvre aussi cruelle que dérangeante.

Les deux sœurs n’étaient-elles pas ses fans ? L’un de ses plus grands succès ne s’appelle-t-il pas La Communiante ?… L’affaire connaît un dénouement inattendu et violent, laissant Servaz rongé par le doute : dans cette enquête, estime-t-il, une pièce manque, une pièce essentielle.

Février 2018. Par une nuit glaciale, l’écrivain Erik Lang découvre sa femme assassinée… elle aussi vêtue en communiante. Vingt-cinq ans après le double crime, Martin Servaz est rattrapé par l’affaire. Le choc réveille ses premières craintes. Jusqu’à l’obsession.

Une épouse, deux sœurs, trois communiantes… et si l’enquête de 1993 s’était trompée de coupable ? Pour Servaz, le passé, en resurgissant, va se transformer en cauchemar. Un cauchemar écrit à l’encre noire. 

Tout d'abord, on est dans le noir, très noir. Je ne sais pas si je suis la seule, mais tous les meurtres avec plus ou moins un rituel sont pour moi encore plus effrayant. Les mise en scène me mettent mal à l'aise en général, je me dis qu'il faut vraiment être tordue pour imaginer ce genre de choses. Cela rajoute donc une atmosphère encore plus glauque dans ce livre, surtout quand on imagine les deux corps flottant dans ces vetements synonimes de pureté...
On rencontre rapidement Servaz, jeune flic dans la première partie du groupe et chef de groupe 25 ans après. Il a la conviction intime que ce crime ne peut pas se résoudre si facilement et qu'une grande zone d'ombre persiste. Son personnage est vraiment au cœur de l'histoire, d'ailleurs il a déjà été présent dans d'autres livres de Minier, ne les ayant pas lu je n'ai pas été gênée par cela, des allusions sont faites, mais ne gênent en rien la compréhension de l'intrigue. Ses démons, notamment son histoire familiale nous permettent de mieux appréhender son raisonnement, de comprendre ce qui l'anime.

Et puis il y a la cerise sur le gâteau : l'intrigue est fondée sur un le personnage d'un auteur de romans policiers particulièrement trash. Je trouve que cela donne vraiment toute la dimension du livre car la frontière entre la fiction (dans l'histoire) et la réalité est mince, on ne sait plus ce qui est vrai, inventé , inspiré. C'est vraiment un axe d'écriture bien choisi, qui permet de comprendre aussi ce qui peut se passer dans la tête d'un écrivain.

Soeurs restera donc une très bonne découverte, j'ai été littéralement happée par ce livre, tant le rythme est soutenu mais aussi tant l'intrigue est complexe et riche.




dimanche 29 avril 2018

Agatha Raisin - la quiche fatale MC.Beaton

J'ai toujours aimé l'Angleterre, je suis une vraie fille du nord. J'imagine la campagne anglaise verte, avec de jolies maisons fleuries, et des intérieurs cosy où on peut s'enrouler dans un plaid pour boire un thé et dévorer un bon bouquin (et avec des scones !).

J'aime aussi beaucoup l'esprit anglais, cette retenue au premier abord mais aussi l'extravagance que j'ai découvert lors de mes différentes escapades. 

Donc tout naturellement, j'aime la littérature anglaise. Je ne suis pas trop calée en littérature classique anglaise, mais la littérature contemporaine est un peu plus dans mes habitudes, avec toute sa finesse et son ironie.

Lorsque je cherche de nouvelles inspirations de lecture, je pioche souvent dans les groupes de lectures, et je me perds facilement sur les sites de vente en ligne....

J'avais donc vu depuis longtemps ce titre, qui il faut bien le dire était surprenant. Je l'avais vaguement mis dans ma PAL numérique, mais j'avais peur que ce soit encore une jeunette de 20 ans qui se prenne pour un détective et que le récit soit ponctué de ses problèmes de maquillage et de talons cassés. Que nenni.

4ème de couverture
Sur un coup de tête, Agatha Raisin décide de quitter Londres pour gouter aux délices d'une retraite anticipée dans un paisible village des Costwolds, où elle ne tarde pas à s'ennuyer ferme. Afficher ses talents de cordon-bleu au concours de cuisine de la paroisse devrait forcément la rendre populaire. Mais à la première bouchée de sa superbe quiche, l'arbitre de la compétition s'effondre et Agatha doit révéler l'amère vérité : elle a acheté la quiche fatale chez un traiteur. Pour se disculper, une seule solution : mettre la main à la pâte et démasquer elle-même l'assassin.

Tout d'abord, on plante le décor : Agatha Raisin a plus de 50 ans, et est ce que l'on appelle une "working girl". Les fans du diable s'habille en Prada reconnaitront son petit côté Miranda, tout pour le travail, rien pour la vie perso.
Elle décide de prendre sa retraite dans la campagne anglaise (youhou mes warnings s'allument) afin de se reposer. Gros problème : il va falloir s'intégrer. Elle tente différents groupes et finit par participer à un concours de quiche, quiche qui malheureusement sera "fatale" pour l'arbitre.

La police croit à une mort naturelle. Mais Agatha n'y croit pas. Elle va donc nous emmener dans ses investigations, rencontrant des personnages attachants, se disputant sans cesse avec sa voisine à qui elle a piqué sa femme de ménage, et se couvrant de honte avec son ex employé Roy.


J'ai pris vraiment du plaisir avec cette lecture, fraiche, bien écrite, et dans un univers que j'aime particulièrement. On ne sait pas si on doit ou non aimer Agatha qui a un caractère bien trempé, mais qui reste un personnage attachant tout de même.

Mon seul problème : j'ai désormais envie comme elle d'aller  faire du vélo dans la campagne anglaise....

Il y a un certain nombre de tomes, relatant tous une enquête différente et je pense que le deuxième sera lu en mai, suivant mes envies !


vendredi 27 avril 2018

Madame Edouard - Nadine Monfils

Aujourd'hui, un policier mais surtout de l'humour, enfin si on peut envisager que les deux puissent aller ensemble !
Je n'ai jamais été fan de policiers, peut être que j'avais des difficultés à suivre les méandres des enquêtes. J'avais lu comme beaucoup des Agatha Christie, mais sans vraiment accrocher. Et puis j'ai découvert à la télévision, la magnifique adaptation Les petits meurtres d'Agatha Christie, et je me suis dit que finalement, les policiers, ça valait peut être le coup que je m'y intéresse.

Alors, quand j'ai vu que Nadine Monfils avait aussi écrit une série de policiers, je m'y suis tout de suite mise !

4ème de couverture
Une maille à l'endroit... Une maille à l'envers... Depuis qu'il a cessé de fumer, le commissaire Léon s'adonne en cachette au tricot et confectionne des paletots ringards pour son chien Babelutte. Seulement voilà, ces temps-ci, il s'en passe de belles à Montmartre. Entre Irma, le travelo ménagère du Colibri, le curé qui pique dans les magasins et l'autre cinglé qui enterre des jeunes filles mutilées dans les cimetières, la police a du pain sur la planche. De fil en aiguille, le commissaire Léon dénoue les intrigues de cette histoire rocambolesque. 


Il s'agit donc du premier opus du Commissaire Léon.  Ce tome met vraiment en place la vie de celui-ci et de son quartier, avec des personnages attachants, souvent caricaturaux. On a l'impression de revivre dans l'atmosphère d'Amélie Poulain, le glauque en plus.

Car c'est bien une histoire de meurtres qui va nous tenir en haleine, ceux de jeunes filles, et attention, on ne parle pas de morts avec une simple balle.... Âmes sensibles, attention aux yeux !
Ces jeunes filles ne sont pas mortes par hasard, et le commissaire Léon va avoir bien du mal à percer le mobile du crime !

Mais ce que j'aime par dessus tout, c'est la plume de Nadine Monfils. Cette auteure belge me ravit avec ses expressions bruxelloises, et son franc parler. Il n'y a pas de détours dans l'écriture, c'est brut mais aussi cocasse et imprévisible.

Cette lecture, et les tomes suivants j'en ai déjà dévoré quatre, est vraiment une lecture plaisir, pas de prise de tête, un roman court mais efficace, qui permet de passer un bon moment.





 

samedi 14 avril 2018

Les enfants de Peakwood - Rod Marty

Ah ce livre ! je le voyais souvent revenir, dans les challenges de lecture et sur les différents groupes dont je fais partie. Mais je n'arrivais pas à franchir le pas. Pour moi le fantastique, ce n'était pas pour moi, je n'allais pas retrouver ce que j'aimais, à savoir des histoires très pragmatiques,  fondées sur des faits pouvant exister.
Mais dans mon défi personnel de diversifier mes lectures, je me suis dit que c'était le moment d'essayer, et je n'ai pas été décue.

4ème de couverture
Quels sont ces étranges maux qui affligent les habitants de Peakwood, petite ville du Montana, USA ? D'où viennent les blessures qui apparaissent sur le corps de certains de ses habitants ? Pourquoi d'autres commencent-ils à agir étrangement ? Seuls Chayton, le médecin de la ville, et son père, vieux chaman au savoir ancestral, savent reconnaître les signes. Le bouleversement qui approche. Quelque chose en lien avec un accident qui n'aurait jamais dû avoir lieu, dix ans plus tôt. Un secret dont ils ont juré de ne jamais reparler? Félicitations, la mort vous offre une seconde chance?

Sans dévoiler l'intrigue, on passe d'une époque où a eu lieu un gravec accident de bus scolaire à l'époque actuelle, cet accident ayant bien sur des répercussions.
Ce que j'ai aimé c'est la construction en douceur de l'histoire, en apprenant beaucoup sur la psychologie des personnages.
Ce que j'ai peut être moins aimé c'est la multiplication des personnages ! Il y en a vraiment beaucoup, et on ne connait pas vraiment les liens qui les unissent dès le départ. J'ai pris le parti pour cette lecture de ne pas revenir en arrière et de me dire que j'arriverai à raccrocher les wagons au fil de ma lecture, ce qui fut le cas.
Même si le sujet concerne des adolescents, je ne trouve pas du tout qu'il s'agisse de littéerature adolescente justement, bien au contraire. La réflexion est assez importante, et certains sujets sont sensibles.
Un dernier point positif est le fait que l'histoire se passe dans une région un peu perdue des Etats-Unis, ce qui change des romans se déroulant dans des grandes villes telle que New York.

En résumé : un récit très prenant, et également très bien écrit.

 

vendredi 13 avril 2018

Toutes blessent, la dernière tue de karine Giebel

Mon dieu que mon univers de lecture a changé en quelques temps. Moi qui gentiment lisait de la chick lit avec quelques écarts dans des romances un peu plus sombres. Et puis il en a fallu un, puis un autre et encore un pour me laisser entrainer vers d'autres horizons.

C'est donc tout naturellement que je me suis mise à lire des thrillers, et que j'ai attendu avec impatience la sortie du dernier Giebel.

Un seul mot : la claque.

4ème de couverture :

Maman disait de moi que j'étais un ange.
Un ange tombé du ciel.
Ce que maman a oublié de dire, c'est que les anges qui tombent ne se relèvent jamais.
Je connais l’enfer dans ses moindres recoins.
Je pourrais le dessiner les yeux fermés. Je pourrais en parler pendant des heures.
Si seulement j’avais quelqu’un à qui parler…

Tama est une esclave. Elle n’a quasiment connu que la servitude.
Prisonnière de bourreaux qui ignorent la pitié, elle sait pourtant rêver, aimer, espérer.
Une rencontre va peut-être changer son destin…

Frapper, toujours plus fort.
Les détruire, les uns après les autres.
Les tuer tous, jusqu’au dernier.

Gabriel est un homme qui vit à l’écart du monde, avec pour seule compagnie ses démons et ses profondes meurtrissures.
Un homme dangereux.
Un matin, il découvre une inconnue qui a trouvé refuge chez lui. Une jeune femme blessée et amnésique.
Qui est-elle ? D’où vient-elle ?

Rappelle-toi qui tu es. Rappelle-toi, vite !
Parce que bientôt, tu seras morte.



Je ne m'attendais pas du tout à ce genre d'histoire. je me suis dit, encore un thriller, je vais suivre un tueur ou sa victime et puis j'aurai un peu peur.
Non.
J'ai suivi l'horreur de l'histoire de Tama, tellement dérangeante puisque ça se trouve dans l'immeuble en face de chez moi, une jeune fille vit la même chose, en pire peut être, même si j'ignore si c'est possible.
A chaque rebondissements, et ils sont nombreux, on espère que cela va aller mieux, mais Karine Giebel n'aime pas les histoires qui se finissent bien.
Pourtant, la "morale" est là, la plupart des protagonistes veulent sortir de cet enfer, ont des valeurs certes mises à mal, mais aspirent au bien.

On ne ressort pas indemne de cette lecture, impossible. 

lundi 20 juin 2016

Déconfitures et pas de pot

Ce n'était certainement pas le livre qui était en premier sur ma liste de chroniques à rédiger, mais un tel clin d'oeil à mon blog, je ne pouvais passer à coté !

C'est le genre de livre que l'on choisit vraiment pour le titre, sans vraiment savoir à quoi s'attendre, même si d'entrée de jeu on se doute que l'on sera plus dans le genre comique que dans celui de la comédie. J'ai donc acheté ce livre un soir sur la boutique de ma liseuse, à un moment ou j'avais besoin de fantaisie.

Quatrième de couverture: JM est un brillant homme d’affaires. Professionnellement, tout lui réussit. Il collectionne les belles voitures, les costumes sur mesure, les œuvres d’art et les jolies femmes. Rien ne semble lui faire obstacle.
JM ne se préoccupe que de lui-même et de ses affaires florissantes, car JM est un mufle. Il méprise sa famille, d’origine trop modeste, ainsi que son ex-femme dévastée par ses multiples tromperies. JM malmène ses employés et ses proches. JM est imbuvable, arrogant, prétentieux, suffisant et sûr de lui, trop sûr de lui…
Insensible, JM avance dans la vie sans se retourner ni se poser de questions jusqu’au jour où une série d’évènements va complètement le déstabiliser. Le parfait salaud va-t-il alors devenir charmant ? Le loup, se transformer en agneau ? Ou JM va-t-il cacher sa réelle personnalité ? 



Et de la fantaisie, j'en ai eu ! le personnage de JM est très énervant mais très attachant aussi. il enchaine les galères, sans vraiment se démonter et ça, c'est vraiment le genre d'attitude qui me fait du bien. L'écriture est fluide et fleurie. Fleurie dans le sens où les personnages rivalisent d'originalité pour les jeux de mots mais aussi soaons honnêtes, les expressions "légèrement vulgaires". J'ai même vérifié si l'auteur était un homme ou une femme, tant je trouvais l'écriture purement masculine, mais apparemment non, ce style n'est pas l'apanage des hommes et c'est très bien comme ça !

Cependant, l'histoire reste captivante, et la fin on ne peut plus surprenante. J'ai donc vraiment passé un bon moment avec ce livre, si vous avez envie d'un livre cool et sans prise de tête pour les vacances, foncez !

P.S : N'hésitez pas à suivre le blog sur Facebook, le lien de la page est en haut à droite ;)



Déconfitures et pas de pot, Kathy Dorl, 242 pages







jeudi 26 mai 2016

Le Chant de Dolorès


Pour ce premier article, j’avais envie de parler d’un de mes livres emblématiques, ceux qu’on oublie jamais, qu’on peut lire et relire en étant toujours transportée par l’histoire, les personnages. Ce livre, lors de son premier achat (car les déménagements ont eu raison de sa première édition) est arrivé chez moi un peu par hasard quand j’avais 18 ans. Je l’ai adoré puis oublié. Et puis il est revenu dans mes lectures plusieurs fois et à presque 36 ans, je l’ai encore ouvert il y a quelques mois.

Quatrième de couverture : Dolorès Prize a onze ans lorsque son père les quitte, sa mère et elle, et treize lorsqu'elle est violée par le locataire de sa grand-mère chez qui elle habite désormais. Blessée, humiliée, elle vit repliée sur elle-même, se gavant de nourriture et de feuilletons télévisés, et c'est une adolescente obèse et mal dans sa peau qui entrera à l'université.
Maniant le sarcasme et l'humour noir comme des remèdes à sa souffrance, Dolorès raconte le calvaire de ses années d'études : l'abîme de solitude dans lequel elle s'enfonce, à l'âge où ses camarades vont de fêtes en flirts, et son besoin désespéré d'amour et de tendresse qui finira par la conduire au bord du gouffre...
Le combat qui l'attend sera le plus difficile : apprendre à s'accepter, seul moyen pour elle de survivre et, pourquoi pas, de renaître...


Que dire ? Par où commencer ? Tout d’abord le choix du prénom de l’héroïne : Dolorès. C’est effectivement une vie de douleurs que nous conte Wally Lamb. Certaines douleurs nous font avancer, d’autres régresser, et c’est tout l’enjeu du livre. On suit Dolorès à travers sa vie, de l’enfance à l’âge adulte, on assiste à tous les malheurs qui s’abattent sur elle, et à chaque fois, elle en fera quelque chose. Même si cela est long, elle arrivera à se relever.
Il y a aussi une forte critique de la société, qui juge sans savoir, qui juge sur les apparences, qui juge lorsque l’on ne rentre pas dans le moule. Cette critique est très axée sur les valeurs américaines, où la réussite tient une grande place, réussite que Dolorès, pour de multiples raisons n’arrive pas à  obtenir, en tous cas pas comme elle le souhaiterai.

Ce livre est donc pour moi une merveilleuse histoire de vie, on aime et on déteste Dolorès tour à tour, mais surtout on se retrouve en elle, ses travers nous éclairant sur notre propre vie.

Quand on referme ce livre, on est plein d’espoir, on sait que quelque chose nous poussera toujours à avancer.



Le Chant de Dolorès, Wally Lamb, Belfond, 492 pages