Après un détour dans les policiers plutôt détente, on repart dans le thriller.
Comme ma passion pour ce genre est assez nouvelle, j'ai un grand avantage, j'ai tout à découvrir ! Et lorsque l'on lit beaucoup, c'est vraiment un sentiment agréable, se dire que tout est possible.
Bernard Minier, je connaissais de nom, je vis avec un dingue de polars et thrillers, j'en voyais donc souvent passé à la maison. j'avais un peu regardé l’adaptation faite à la télévision de Glacé, mais je ne m'y étais pas vraiment intéressé. J'avais l'impression que ce n'était pas pour moi.
Et puis j'ai entendu parler du dernier sorti en avril 2018, Soeurs. en lisant le résumé, j'ai tout de suite été captivée, si bien que j'ai tournée les 480 pages en 48 heures, enfin façon de parler puisque je lis sur liseuse.
4ème de couverture
Pauvres âmes déchues.
Il a fallu que je vous tue…
Mai 1993. Deux sœurs, Alice, 20 ans, et Ambre, 21 ans, sont retrouvées mortes en bordure de Garonne. Vêtues de robes de communiantes, elles se font face, attachées à deux troncs d’arbres.
Le jeune Martin Servaz, qui vient d’intégrer la PJ de Toulouse, participe à sa première enquête. Très vite, il s’intéresse à Erik Lang, célèbre auteur de romans policiers à l’œuvre aussi cruelle que dérangeante.
Les deux sœurs n’étaient-elles pas ses fans ? L’un de ses plus grands succès ne s’appelle-t-il pas La Communiante ?… L’affaire connaît un dénouement inattendu et violent, laissant Servaz rongé par le doute : dans cette enquête, estime-t-il, une pièce manque, une pièce essentielle.
Février 2018. Par une nuit glaciale, l’écrivain Erik Lang découvre sa femme assassinée… elle aussi vêtue en communiante. Vingt-cinq ans après le double crime, Martin Servaz est rattrapé par l’affaire. Le choc réveille ses premières craintes. Jusqu’à l’obsession.
Une épouse, deux sœurs, trois communiantes… et si l’enquête de 1993 s’était trompée de coupable ? Pour Servaz, le passé, en resurgissant, va se transformer en cauchemar. Un cauchemar écrit à l’encre noire.
Il a fallu que je vous tue…
Mai 1993. Deux sœurs, Alice, 20 ans, et Ambre, 21 ans, sont retrouvées mortes en bordure de Garonne. Vêtues de robes de communiantes, elles se font face, attachées à deux troncs d’arbres.
Le jeune Martin Servaz, qui vient d’intégrer la PJ de Toulouse, participe à sa première enquête. Très vite, il s’intéresse à Erik Lang, célèbre auteur de romans policiers à l’œuvre aussi cruelle que dérangeante.
Les deux sœurs n’étaient-elles pas ses fans ? L’un de ses plus grands succès ne s’appelle-t-il pas La Communiante ?… L’affaire connaît un dénouement inattendu et violent, laissant Servaz rongé par le doute : dans cette enquête, estime-t-il, une pièce manque, une pièce essentielle.
Février 2018. Par une nuit glaciale, l’écrivain Erik Lang découvre sa femme assassinée… elle aussi vêtue en communiante. Vingt-cinq ans après le double crime, Martin Servaz est rattrapé par l’affaire. Le choc réveille ses premières craintes. Jusqu’à l’obsession.
Une épouse, deux sœurs, trois communiantes… et si l’enquête de 1993 s’était trompée de coupable ? Pour Servaz, le passé, en resurgissant, va se transformer en cauchemar. Un cauchemar écrit à l’encre noire.
Tout d'abord, on est dans le noir, très noir. Je ne sais pas si je suis la seule, mais tous les meurtres avec plus ou moins un rituel sont pour moi encore plus effrayant. Les mise en scène me mettent mal à l'aise en général, je me dis qu'il faut vraiment être tordue pour imaginer ce genre de choses. Cela rajoute donc une atmosphère encore plus glauque dans ce livre, surtout quand on imagine les deux corps flottant dans ces vetements synonimes de pureté...
On rencontre rapidement Servaz, jeune flic dans la première partie du groupe et chef de groupe 25 ans après. Il a la conviction intime que ce crime ne peut pas se résoudre si facilement et qu'une grande zone d'ombre persiste. Son personnage est vraiment au cœur de l'histoire, d'ailleurs il a déjà été présent dans d'autres livres de Minier, ne les ayant pas lu je n'ai pas été gênée par cela, des allusions sont faites, mais ne gênent en rien la compréhension de l'intrigue. Ses démons, notamment son histoire familiale nous permettent de mieux appréhender son raisonnement, de comprendre ce qui l'anime.
Et puis il y a la cerise sur le gâteau : l'intrigue est fondée sur un le personnage d'un auteur de romans policiers particulièrement trash. Je trouve que cela donne vraiment toute la dimension du livre car la frontière entre la fiction (dans l'histoire) et la réalité est mince, on ne sait plus ce qui est vrai, inventé , inspiré. C'est vraiment un axe d'écriture bien choisi, qui permet de comprendre aussi ce qui peut se passer dans la tête d'un écrivain.
Soeurs restera donc une très bonne découverte, j'ai été littéralement happée par ce livre, tant le rythme est soutenu mais aussi tant l'intrigue est complexe et riche.